jeudi 8 décembre 2022 - ele-auxerre-courbet-89

Compte-rendu de la réunion du conseil d’école du 1ᵉʳ décembre 2022

1. Membres du conseil d’école

Nicolas

Mirkovic

directeur

présent

Bruno

Marmagne

élu de la ville d’Auxerre

présent

Christophe

Dechaume

enseignant

Excusé

Maxime

Grudzien

enseignant

présent

Noé

Mirkovic

enseignant

présent

Élodie

Belaubre

enseignante

présente

Sylviane

Keller

enseignante

présente

Valérie

Masse

enseignante

présente

Florence

Musij

enseignante

présente

Marie-Pierre

Taupiac

enseignante

Excusée

Valérie

Salomon

enseignante spécialisée coordonnatrice du dispositif ULIS

présente

Christine

André

enseignante spécialisée du réseau d’aides aux enfants en difficulté (RASED)

présente

Anne

Bolis

enseignante, remplaçante de Christophe Dechaume

présente

Amandine

De Moliner

enseignante, remplaçante de Marie-Pierre Taupiac

Excusée

Isabel

Roumieux

inspectrice de l’Éducation Nationale

Excusée

Anthony

Perret

représentant des parents d’élèves

présent

Farah

Baraouz

représentante des parents d’élèves

présente

Aurore

Boiveau

représentante des parents d’élèves

présente

Rachida

Bounoi-Haddou

représentante des parents d’élèves

présente

Marianne

Bryard

représentante des parents d’élèves

présente

Yassamine

Chahboun

représentante des parents d’élèves

Excusée

Noura

Chahbouni

représentante des parents d’élèves

Excusée

Myriam

El Gaabouby

représentante des parents d’élèves

Excusée

Ont également été invitées et étaient présentes Laura Bournisien, enseignante coordonnatrice du réseau d’éducation prioritaire (REP) et Ariane Noyon, responsable du temps périscolaire de la ville d’Auxerre.

2. Vote du règlement intérieur de l’école

Le règlement intérieur est reconduit et adopté à l’unanimité. Il est disponible sur le site de l’école élémentaire Courbet (ou via ce lien direct) et peut être imprimé sur demande.

3. Crédits pour l’école amputés en cours d’année

3.1 Les crédits de fonctionnement

Ces crédits permettent l’achat des fournitures : manuels, cahiers, stylos… Ils s’élèvent à 48 € par enfant et par an. Toutefois ils ne servent pas qu’à l’achat du matériel individuel pour chaque enfant : ils doivent également permettre d’acheter les photocopies, en fait tout le matériel commun : craies, brosses… La somme est donc très insuffisante, d’autant plus qu’elle est pratiquement inchangée depuis au moins une quinzaine d’années et que l’inflation actuelle touche fortement les fournitures scolaires. Une liste de fournitures scolaires doit ainsi être réclamée chaque année aux parents, ce qui est bien sûr problématique notamment en réseau d’éducation prioritaire. Le conseil d’école demande donc une augmentation conséquente de ces crédits de fonctionnement.

M. Marmagne nous fait d’ores et déjà savoir que cela n’est pas à l’ordre du jour, et qu’il s’est impliqué pour empêcher leur réduction.

L’équipe enseignante souhaiterait que les choix budgétaires reflètent à l’avenir une priorité pour l’éducation des enfants d’Auxerre.

La gestion de ces crédits a par ailleurs été très problématique cette année : singulièrement des retards très importants pour certaines commandes (plusieurs mois parfois). M. Marmagne nous apprend que cela est dû à l’examen des commandes par les services généraux. Les enseignant·e·s s’étonnent de ce contrôle accru de commandes de matériel scolaire (déjà visées par le service éducation de la ville) ; par ailleurs l’argument ne saurait suffire à expliquer l’importance de certains retards, les commandes ont dû être souvent reconfirmées.

3.2 Les crédits « classes de découverte »

Ces crédits permettent de financer les transports des sorties scolaires et les billets d’entrée (théâtre, musées, sites…) ou exceptionnellement de rémunérer des intervenants extérieurs.

Ils sont renforcés par la prise en charge directe par la Ville des transports jusqu’aux structures municipales auxerroises : théâtre, muséum d’histoire naturelle, Conservatoire, abbaye Saint-Germain, musée Micro-Folie.

Toutefois, les règles budgétaires ont changé en cours d’année : certains déplacements au Conservatoire ont soudainement été imputés sur les crédits Classe de découverte. C’est environ 600 euros de crédits qui ont été ainsi perdus en cours d’année pour l’école élémentaire Courbet.

M. Marmagne fait remarquer que cette prise en charge directe des transports par la Ville a été victime de son succès, et dévoyé de son objectif par certaines écoles (par exemple paiement des licences USEP), ce qui a conduit à une rallonge budgétaire de 7500 euros aux 8000 euros déjà prévus. Les enseignant·e·s font remarquer que les crédits disponibles (ou plutôt ce qu’il en est resté !) ont correctement été utilisés par l’école Courbet ; qu’il est incompréhensible que l’utilisation de ces crédits n’ait pas été contrôlée par ailleurs ; et que dans tous les cas ce n’est pas à l’école élémentaire Courbet de supporter une mauvaise gestion ! Par ailleurs, même si l’on s’en tient à l’argument de l’augmentation du cout des transports (environ 6 euros par transport vers les structures municipales), la somme totale qui aurait pu être imputée aux crédits « classes de découverte » de l’école n’atteint pas du tout 600 euros !

Nous en concluons que soit l’école élémentaire Courbet a « payé » pour d’autres écoles, soit elle a été plus impactée que d’autres par la réduction des crédits ; c’est un comble pour une école en réseau d’éducation prioritaire : le principe de ces REP est pourtant de « donner plus à ceux qui ont le moins ».

Mme Baraouz rappelle à quel point les sorties pédagogiques sont importantes pour les enfants du quartier, à quel point elle-même a pu être durablement marquée par exemple par une sortie scolaire réalisée à Oradour-Sur-Glane. Cet accès à la connaissance par les voyages, le concret, les visites, est essentiel pour les enfants du quartier.

Enfin, les enseignant·e·s rappellent que de nombreux engagements ont été pris pour l’année scolaire 2022/2023, notamment avec le Conservatoire d’Auxerre, qui propose concerts, découvertes d’instruments, initiation aux percussions, à la danse… Autant d’activités auxquelles n’ont de fait pas accès les enfants de l’école. Si les règles changent en cours d’année et changent en 2023, tous ces engagements devront être annulés.

Le conseil d’école estime que la situation en REP, mais aussi l’éloignement de l’école de l’ensemble des structures municipales, doivent être prises en compte.

M. Marmagne nous apprend que cette prise en charge des transports vers les structures municipales devrait être maintenue en 2023 mais souligne toutefois que le budget doit encore être voté.

4. Point sur la coopérative scolaire

Cette année, le montant de la participation volontaire des familles a été laissé libre, afin de permettre à chacun·e de participer à la hauteur de ses possibilités. Cela n’a pas impacté le montant de la participation globale qui est à peu près stable par rapport à l’an dernier.

En lien avec le point précédent, certaines représentantes de parents d’élèves évoquent la possibilité d’une participation des familles au moment des sorties scolaires. M. Mirkovic rappelle que la gratuité est obligatoire quand ces sorties se déroulent sur le temps scolaire, et souligne l’attachement de l’équipe enseignante à la gratuité dans tous les cas (fondement de l’école publique) ; plus de 50 % des familles du quartier vivent en dessous du seuil de pauvreté, et 10 euros peuvent déjà représenter une somme qui n’est pas négligeable pour certaines d’entre elles.

D’ailleurs, certain·e·s représentant·e·s de parents reconnaissent même leur absence de participation cette année à la coopérative scolaire, et suggèrent à l’équipe enseignante de réaliser des rappels tout au long de l’année.

Les représentant·e·s de parents d’élèves rappellent par ailleurs la possibilité d’organiser des ventes de nourriture lors d’évènements ; par exemple à l’occasion du forum « La Ruche bourdonne » le samedi 26 novembre, la vente de gâteaux a permis de collecter une somme d’argent pour les coopératives scolaires des quatre écoles du quartier. Ce type d’action pourrait être reconduit, ainsi que l’organisation d’une kermesse comme cela a été fait par deux fois (et suspendu du fait de la crise de la COVID… Quid d’une nouvelle organisation qui doit s’anticiper plusieurs mois à l’avance ?), à condition, souligne le conseil d’école, que la participation reste gratuite pour l’ensemble des élèves à toutes les activités.

5. Piscine

Le stade nautique est fermé du 15 décembre au 15 janvier, pour réaliser des économies d’énergie. À un jour près, les enfants de l’école Courbet auraient pu bénéficier de l’ensemble des séances (deux jours près pour l’école Renoir). On peut penser qu’il ne s’agit que d’une séance supprimée, mais il y en a peu par classe et toutes sont importantes, d’autant plus pour les enfants du quartier qui se rendent peu à la piscine et dont beaucoup apprennent à nager pendant les séances scolaires. Le conseil d’école demande donc la possibilité de maintenir la dernière séance, et si cela n’était pas possible, de maintenir à l’avenir l’ouverture du stade nautique au moins jusqu’à la fin des séances pour les écoles. [ajout après la réunion du conseil : M. Marmagne nous informe qu’il a porté cette demande mais qu’il est trop tard pour revenir sur cette décision du fait de l’organisation des plannings des personnels ; en revanche « à l’avenir seront prises au maximum en compte les dates des vacances scolaires. »]

6. Les crédits d’investissement

Ces crédits concernent l’achat de « gros matériel » : tables, chaises, tableaux, équipement audiovisuel, informatique…

Le montant de ces crédits par école n’est jamais connu, contrairement aux crédits de fonctionnement et classes découverte (si l’on fait abstraction du changement de politique en cours d’année pour ces derniers…).

Les écoles formulent leurs demandes en établissant des priorités et “découvrent” en cours d’année ce qui a été retenu.

Le conseil d’école a demandé à plusieurs reprises que ne soit pas pris en compte dans l’attribution de ces crédits ce qui constitue l’équipement minimal d’une école : une table et une chaise à bonne hauteur pour chaque enfant, un tableau ; et qu’une somme soit attribuée à chaque école au prorata du nombre de classes ou d’élèves par exemple.

M. Marmagne nous avait informés lors de la précédente réunion du conseil d’école que le sujet était encore en discussion mais ne peut nous apporter de nouvelle réponse aujourd’hui.

7. Chauffage de l’école

Des problèmes récurrents de chauffage existent depuis plusieurs années. Pourquoi tous les radiateurs ne sont-ils pas contrôlés au moment de la remise en route ? C’est l’équipe éducative qui signale les (nombreux) radiateurs défectueux chaque année. Les interventions peuvent prendre plusieurs jours ou plusieurs semaines : ce délai n’est pas acceptable, certaines classes ne sont pas chauffées durant ce laps de temps. M. Mirkovic finit par démonter lui-même les thermostats (cela suffit souvent à régler le problème)… et cela est ensuite reproché aux enseignant·e·s lors des passages des techniciens.

8. Emploi pour la bibliothèque de l’école

Un emploi stable pour la bibliothèque de l’école, à temps partiel (deux demi-journées par exemple) permettrait un enrichissement culturel essentiel aux enfants du quartier, et cela d’autant plus que les classes ne peuvent se rendre que deux fois dans l’année à la bibliothèque municipale.

M. Marmagne remarque qu’une telle proposition ne pourrait être retenue dans un contexte de réduction budgétaire.

9. Temps périscolaire

Mme Noyon présente le temps périscolaire et insiste sur les bonnes relations et la cohérence entre les animateurs, les animatrices et les enseignants et enseignantes.

Elle présente également au Conseil d’école le fonctionnement et les différentes actions du Conseil municipal des enfants.

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