jeudi 8 décembre 2022 - ele-auxerre-courbet-89

Compte-rendu de la réunion du conseil d’école du 1ᵉʳ décembre 2022

1. Membres du conseil d’école

Nicolas

Mirkovic

directeur

présent

Bruno

Marmagne

élu de la ville d’Auxerre

présent

Christophe

Dechaume

enseignant

Excusé

Maxime

Grudzien

enseignant

présent

Noé

Mirkovic

enseignant

présent

Élodie

Belaubre

enseignante

présente

Sylviane

Keller

enseignante

présente

Valérie

Masse

enseignante

présente

Florence

Musij

enseignante

présente

Marie-Pierre

Taupiac

enseignante

Excusée

Valérie

Salomon

enseignante spécialisée coordonnatrice du dispositif ULIS

présente

Christine

André

enseignante spécialisée du réseau d’aides aux enfants en difficulté (RASED)

présente

Anne

Bolis

enseignante, remplaçante de Christophe Dechaume

présente

Amandine

De Moliner

enseignante, remplaçante de Marie-Pierre Taupiac

Excusée

Isabel

Roumieux

inspectrice de l’Éducation Nationale

Excusée

Anthony

Perret

représentant des parents d’élèves

présent

Farah

Baraouz

représentante des parents d’élèves

présente

Aurore

Boiveau

représentante des parents d’élèves

présente

Rachida

Bounoi-Haddou

représentante des parents d’élèves

présente

Marianne

Bryard

représentante des parents d’élèves

présente

Yassamine

Chahboun

représentante des parents d’élèves

Excusée

Noura

Chahbouni

représentante des parents d’élèves

Excusée

Myriam

El Gaabouby

représentante des parents d’élèves

Excusée

Ont également été invitées et étaient présentes Laura Bournisien, enseignante coordonnatrice du réseau d’éducation prioritaire (REP) et Ariane Noyon, responsable du temps périscolaire de la ville d’Auxerre.

2. Vote du règlement intérieur de l’école

Le règlement intérieur est reconduit et adopté à l’unanimité. Il est disponible sur le site de l’école élémentaire Courbet (ou via ce lien direct) et peut être imprimé sur demande.

3. Crédits pour l’école amputés en cours d’année

3.1 Les crédits de fonctionnement

Ces crédits permettent l’achat des fournitures : manuels, cahiers, stylos… Ils s’élèvent à 48 € par enfant et par an. Toutefois ils ne servent pas qu’à l’achat du matériel individuel pour chaque enfant : ils doivent également permettre d’acheter les photocopies, en fait tout le matériel commun : craies, brosses… La somme est donc très insuffisante, d’autant plus qu’elle est pratiquement inchangée depuis au moins une quinzaine d’années et que l’inflation actuelle touche fortement les fournitures scolaires. Une liste de fournitures scolaires doit ainsi être réclamée chaque année aux parents, ce qui est bien sûr problématique notamment en réseau d’éducation prioritaire. Le conseil d’école demande donc une augmentation conséquente de ces crédits de fonctionnement.

M. Marmagne nous fait d’ores et déjà savoir que cela n’est pas à l’ordre du jour, et qu’il s’est impliqué pour empêcher leur réduction.

L’équipe enseignante souhaiterait que les choix budgétaires reflètent à l’avenir une priorité pour l’éducation des enfants d’Auxerre.

La gestion de ces crédits a par ailleurs été très problématique cette année : singulièrement des retards très importants pour certaines commandes (plusieurs mois parfois). M. Marmagne nous apprend que cela est dû à l’examen des commandes par les services généraux. Les enseignant·e·s s’étonnent de ce contrôle accru de commandes de matériel scolaire (déjà visées par le service éducation de la ville) ; par ailleurs l’argument ne saurait suffire à expliquer l’importance de certains retards, les commandes ont dû être souvent reconfirmées.

3.2 Les crédits « classes de découverte »

Ces crédits permettent de financer les transports des sorties scolaires et les billets d’entrée (théâtre, musées, sites…) ou exceptionnellement de rémunérer des intervenants extérieurs.

Ils sont renforcés par la prise en charge directe par la Ville des transports jusqu’aux structures municipales auxerroises : théâtre, muséum d’histoire naturelle, Conservatoire, abbaye Saint-Germain, musée Micro-Folie.

Toutefois, les règles budgétaires ont changé en cours d’année : certains déplacements au Conservatoire ont soudainement été imputés sur les crédits Classe de découverte. C’est environ 600 euros de crédits qui ont été ainsi perdus en cours d’année pour l’école élémentaire Courbet.

M. Marmagne fait remarquer que cette prise en charge directe des transports par la Ville a été victime de son succès, et dévoyé de son objectif par certaines écoles (par exemple paiement des licences USEP), ce qui a conduit à une rallonge budgétaire de 7500 euros aux 8000 euros déjà prévus. Les enseignant·e·s font remarquer que les crédits disponibles (ou plutôt ce qu’il en est resté !) ont correctement été utilisés par l’école Courbet ; qu’il est incompréhensible que l’utilisation de ces crédits n’ait pas été contrôlée par ailleurs ; et que dans tous les cas ce n’est pas à l’école élémentaire Courbet de supporter une mauvaise gestion ! Par ailleurs, même si l’on s’en tient à l’argument de l’augmentation du cout des transports (environ 6 euros par transport vers les structures municipales), la somme totale qui aurait pu être imputée aux crédits « classes de découverte » de l’école n’atteint pas du tout 600 euros !

Nous en concluons que soit l’école élémentaire Courbet a « payé » pour d’autres écoles, soit elle a été plus impactée que d’autres par la réduction des crédits ; c’est un comble pour une école en réseau d’éducation prioritaire : le principe de ces REP est pourtant de « donner plus à ceux qui ont le moins ».

Mme Baraouz rappelle à quel point les sorties pédagogiques sont importantes pour les enfants du quartier, à quel point elle-même a pu être durablement marquée par exemple par une sortie scolaire réalisée à Oradour-Sur-Glane. Cet accès à la connaissance par les voyages, le concret, les visites, est essentiel pour les enfants du quartier.

Enfin, les enseignant·e·s rappellent que de nombreux engagements ont été pris pour l’année scolaire 2022/2023, notamment avec le Conservatoire d’Auxerre, qui propose concerts, découvertes d’instruments, initiation aux percussions, à la danse… Autant d’activités auxquelles n’ont de fait pas accès les enfants de l’école. Si les règles changent en cours d’année et changent en 2023, tous ces engagements devront être annulés.

Le conseil d’école estime que la situation en REP, mais aussi l’éloignement de l’école de l’ensemble des structures municipales, doivent être prises en compte.

M. Marmagne nous apprend que cette prise en charge des transports vers les structures municipales devrait être maintenue en 2023 mais souligne toutefois que le budget doit encore être voté.

4. Point sur la coopérative scolaire

Cette année, le montant de la participation volontaire des familles a été laissé libre, afin de permettre à chacun·e de participer à la hauteur de ses possibilités. Cela n’a pas impacté le montant de la participation globale qui est à peu près stable par rapport à l’an dernier.

En lien avec le point précédent, certaines représentantes de parents d’élèves évoquent la possibilité d’une participation des familles au moment des sorties scolaires. M. Mirkovic rappelle que la gratuité est obligatoire quand ces sorties se déroulent sur le temps scolaire, et souligne l’attachement de l’équipe enseignante à la gratuité dans tous les cas (fondement de l’école publique) ; plus de 50 % des familles du quartier vivent en dessous du seuil de pauvreté, et 10 euros peuvent déjà représenter une somme qui n’est pas négligeable pour certaines d’entre elles.

D’ailleurs, certain·e·s représentant·e·s de parents reconnaissent même leur absence de participation cette année à la coopérative scolaire, et suggèrent à l’équipe enseignante de réaliser des rappels tout au long de l’année.

Les représentant·e·s de parents d’élèves rappellent par ailleurs la possibilité d’organiser des ventes de nourriture lors d’évènements ; par exemple à l’occasion du forum « La Ruche bourdonne » le samedi 26 novembre, la vente de gâteaux a permis de collecter une somme d’argent pour les coopératives scolaires des quatre écoles du quartier. Ce type d’action pourrait être reconduit, ainsi que l’organisation d’une kermesse comme cela a été fait par deux fois (et suspendu du fait de la crise de la COVID… Quid d’une nouvelle organisation qui doit s’anticiper plusieurs mois à l’avance ?), à condition, souligne le conseil d’école, que la participation reste gratuite pour l’ensemble des élèves à toutes les activités.

5. Piscine

Le stade nautique est fermé du 15 décembre au 15 janvier, pour réaliser des économies d’énergie. À un jour près, les enfants de l’école Courbet auraient pu bénéficier de l’ensemble des séances (deux jours près pour l’école Renoir). On peut penser qu’il ne s’agit que d’une séance supprimée, mais il y en a peu par classe et toutes sont importantes, d’autant plus pour les enfants du quartier qui se rendent peu à la piscine et dont beaucoup apprennent à nager pendant les séances scolaires. Le conseil d’école demande donc la possibilité de maintenir la dernière séance, et si cela n’était pas possible, de maintenir à l’avenir l’ouverture du stade nautique au moins jusqu’à la fin des séances pour les écoles. [ajout après la réunion du conseil : M. Marmagne nous informe qu’il a porté cette demande mais qu’il est trop tard pour revenir sur cette décision du fait de l’organisation des plannings des personnels ; en revanche « à l’avenir seront prises au maximum en compte les dates des vacances scolaires. »]

6. Les crédits d’investissement

Ces crédits concernent l’achat de « gros matériel » : tables, chaises, tableaux, équipement audiovisuel, informatique…

Le montant de ces crédits par école n’est jamais connu, contrairement aux crédits de fonctionnement et classes découverte (si l’on fait abstraction du changement de politique en cours d’année pour ces derniers…).

Les écoles formulent leurs demandes en établissant des priorités et “découvrent” en cours d’année ce qui a été retenu.

Le conseil d’école a demandé à plusieurs reprises que ne soit pas pris en compte dans l’attribution de ces crédits ce qui constitue l’équipement minimal d’une école : une table et une chaise à bonne hauteur pour chaque enfant, un tableau ; et qu’une somme soit attribuée à chaque école au prorata du nombre de classes ou d’élèves par exemple.

M. Marmagne nous avait informés lors de la précédente réunion du conseil d’école que le sujet était encore en discussion mais ne peut nous apporter de nouvelle réponse aujourd’hui.

7. Chauffage de l’école

Des problèmes récurrents de chauffage existent depuis plusieurs années. Pourquoi tous les radiateurs ne sont-ils pas contrôlés au moment de la remise en route ? C’est l’équipe éducative qui signale les (nombreux) radiateurs défectueux chaque année. Les interventions peuvent prendre plusieurs jours ou plusieurs semaines : ce délai n’est pas acceptable, certaines classes ne sont pas chauffées durant ce laps de temps. M. Mirkovic finit par démonter lui-même les thermostats (cela suffit souvent à régler le problème)… et cela est ensuite reproché aux enseignant·e·s lors des passages des techniciens.

8. Emploi pour la bibliothèque de l’école

Un emploi stable pour la bibliothèque de l’école, à temps partiel (deux demi-journées par exemple) permettrait un enrichissement culturel essentiel aux enfants du quartier, et cela d’autant plus que les classes ne peuvent se rendre que deux fois dans l’année à la bibliothèque municipale.

M. Marmagne remarque qu’une telle proposition ne pourrait être retenue dans un contexte de réduction budgétaire.

9. Temps périscolaire

Mme Noyon présente le temps périscolaire et insiste sur les bonnes relations et la cohérence entre les animateurs, les animatrices et les enseignants et enseignantes.

Elle présente également au Conseil d’école le fonctionnement et les différentes actions du Conseil municipal des enfants.

mardi 29 mars 2022 - ele-auxerre-courbet-89

Compte-rendu de la réunion du conseil d’école du 28 mars 2022

Compte-rendu de la réunion du conseil d’école du 28 mars 2022

Membres du conseil d’école

Sont présent·e·s M. Mirkovic, directeur de l’école ; Mmes Belaubre, Keller, Masse, Musij et Taupiac, enseignantes et MM. Dechaume et Grudzien, enseignants ; Mmes Ben Khaya, Chahboun, Chahbouni, El Gaabouby, Makhloufi, représentantes de parents d’élèves ; M. Marmagne, élu de la ville d’Auxerre ; Mme Sureau, directrice adjointe du centre de loisirs du quartier Sainte-Geneviève. Sont excusées Mme Roumieux, inspectrice de l’Éducation nationale, Mme André, enseignante spécialisée du RASED, Mme Salomon, coordonnatrice du dispositif ULIS et Mme Bounoi-Haddou, représentante de parents d’élèves. Est absente Mme Touzard, représentante de parents d’élèves.

Semaine de 4 ou 4,5 jours

Les Conseils d’école sont amenés à se prononcer sur ce sujet car même si la très grande majorité des écoles est revenue à la semaine de 4 jours, ce régime reste dérogatoire et doit être renouvelé tous les 3 ans. Un seul régime peut être adopté pour l’ensemble de la Commune, et la majorité des écoles de la ville s’est déjà prononcée pour le maintien de la semaine de 4 jours. Les arguments favorables à ce maintien : la volonté de préserver le weekend, et la facilité de garde pour les parents séparés. Les arguments favorables à la semaine de 4,5 jours : la journée des écoliers français est trop longue ; pour les apprentissages, il est préférable de revenir plus régulièrement sur les notions abordées ; le gain de temps pour les apprentissages avec la suppression de la récréation de l’après-midi. La semaine de 4,5 jours avec le samedi matin est d’ailleurs la configuration la plus adaptée pour les apprentissages, avec une journée de repos en milieu de semaine et des enfants disponibles le samedi matin. Le Conseil d’école se prononce ainsi (votes favorables) :

Semaine de 4 jours : 8

Semaine de 4,5 jours avec mercredi matin : 2

Semaine de 4,5 jours avec samedi matin : 3

Nouveau projet d’école

Ce nouveau projet d’école, valable 3 ans, a été élaboré cette année scolaire par l’équipe enseignante et a reçu un avis favorable de Mme l’Inspectrice de l’Éducation nationale de la circonscription. Il a été envoyé aux membres du Conseil d’école avec l’invitation ; il sera prochainement disponible sur le site de l’école. Il est adopté à l’unanimité.

Les crédits d’investissement

Rappel de la demande formulée lors des précédentes réunions :

L’équipe éducative souhaiterait que l’équipement de base (tables, chaises et tableaux) ne soit pas pris en compte dans ces crédits d’investissement ; quitte à ce qu’ils soient effectivement amputés du montant nécessaire à l’équipement correct de toutes les écoles. Ceci afin de permettre aux écoles ne disposant pas de l’équipement minimum (une table et une chaise pour chaque enfant, à sa hauteur !) de ne pas utiliser la totalité de ces crédits pour ces achats, quand d’autres écoles déjà équipées en tables et chaises peuvent investir dans le matériel audiovisuel/TICE par exemple. Chaque année, une fois chaque école équipée de matériel de base, les crédits restants seraient répartis entre les écoles. L’école souhaite que le montant soit également connu à l’avance, comme pour les crédits de fonctionnement et les crédits classes de découverte.

M. Marmagne nous informe que le sujet est encore en discussion et qu’un avis sera prochainement rendu.

Les crédits de fonctionnement

Les crédits de fonctionnement baissent pour l’école Courbet… de façon détournée mais bien réelle.

Alors que jusqu’à l’an dernier, notre consommation (réelle) en photocopie était retenue sur les crédits de fonctionnement de l’école, à présent ils sont retenus d’emblée sur le budget initial, à raison de 7 € par enfant et par an. Une somme conséquente qui excède notre consommation réelle. D’après Mélanie André Théodore, il s’agit d’une moyenne basée sur la consommation de toutes les écoles d’Auxerre. Pour l’école élémentaire Courbet, où beaucoup de collègues privilégient l’utilisation de manuels, cela revient à une baisse des crédits de fonctionnement. C’est tout à fait contradictoire avec la volonté de donner plus aux écoles situées en REP. Cela d’autant plus que cette consommation moyenne a été calculée en grande partie sur l’utilisation des anciens photocopieurs, qui étaient bien moins économes.

C’est de plus une mesure anti-écologique, puisque cela pousse les écoles à utiliser la totalité des crédits photocopies qui seront de toute façon prélevés.

Le Conseil d’école demande donc le retour à la facturation de la consommation réelle. Si cela n’est pas possible sur le plan gestionnaire, nous demandons a minima à ce qu’une somme inférieure soit retirée à l’école Courbet, de façon à ce qu’il n’y ait pas diminution mais augmentation des crédits de fonctionnement, mesure tout à fait justifiée dans un contexte inflationniste qui touche largement les fournitures scolaires : on s’attendrait plutôt à une hausse des crédits de fonctionnement.

M. Marmagne demande que des éléments lui soient donnés : le cout était légèrement supérieur à 6 euros par enfant et par an, avec l’ancien photocopieur bien moins économique !

M. Marmagne nous informe qu’une carte par enseignant serait prévue avec les prochains photocopieurs l’année scolaire prochaine. Mais alors qu’en est-il de l’impression directe depuis les ordinateurs ? En tout état de cause, pour cette année scolaire, l’équipe enseignante demande que le budget ne soit pas diminué.

Les travaux à l’école Courbet

Le remplacement des huisseries dans la classe de Mme Masse et dans la bibliothèque est très apprécié ; il s’agit de fenêtres coulissantes sans danger pour les enfants, qui isolent du froid et du bruit.

Les stores ont également été changés dans la classe de Mme Masse.

M. Marmagne nous informe qu’une fenêtre sera également changée salle 108.

La dangerosité des fenêtres est la même dans les autres salles (fenêtres à bascule très lourdes qui ont plus de 50 ans) et il est donc important que toutes puissent être changées : cela ne peut attendre encore plusieurs années qu’une nouvelle école soit construite.

La bibliothèque municipale du quartier

On a pu lire dans la Presse que la bibliothèque rouvrirait en proposant deux créneaux à chaque classe. Deux créneaux avec animation ? Possibilité d’y aller plusieurs fois ?

M. Marmagne nous informe que la bibliothèque ouvrira de nouveau le 4 mai les mardis de 16 h à 18 h et le mercredi matin, pour les adultes et enfants ; les mardis matin et en début d’après-midi pour les classes à partir du 10 mai. Les enseignantes et les enseignants devront contacter la bibliothèque pour prendre rendez-vous. Pour les horaires d’ouverture et la possibilité pour les classes de s’y rendre en 2022/2023, des informations seront données au mois de juin.

Le travail en lien avec les parents

En lien avec ce qui a été débattu lors de la précédente réunion du Conseil d’école (comment favoriser la réussite scolaire, comment privilégier le lien avec les parents, le lien parents/enfants) : les élèves des classes de CM1/CM2 apprennent le jeu d’échecs. Nous souhaiterions organiser une journée d’ateliers en fin d’année associant les parents, qui viendraient à l’école pour : participer à des mini-tournois ; apprendre avec les enfants (grâce aux enfants !) le jeu d’échecs… puis y jouer en famille ! Si les conditions sanitaires le permettent toujours…

Projet de construction d’une nouvelle école

L’équipe pédagogique souhaiterait qu’a minima deux structures puissent être différenciées, maternelle et élémentaire. Elle insiste sur la nécessité de prévoir plusieurs lieux de récréation pour chaque structure, et sur la nécessité de penser l’architecture en lien avec les équipes enseignantes.

La « feuille de route » de l’ANRU, qui finance en partie le projet, comprend davantage de mixité sociale. Il s’agit donc d’accueillir un public au-delà du quartier Sainte-Geneviève. La problématique du service éducation est de rendre effectivement « attractive » une telle école pour une population plus large, un simple redécoupage de la carte scolaire, sans communication, risquant d’amener les franges les plus favorisées de ce « nouveau public » vers les écoles privées. Au passage, on voit à quel point l’école privée sous contrat, essentiellement financée sur fonds publics et pourtant inaccessible aux populations les plus précaires comme l’est une grande partie de la population de Sainte-Geneviève, peut contribuer à des phénomènes de « ghettoïsation ». L’équipe éducative est sollicitée pour réfléchir à ce qui pourrait constituer une telle « attractivité ». Une réponse a déjà été évoquée, sous un autre angle, lors de la précédente réunion du Conseil d’école. L’école élémentaire Courbet est l’une des seules écoles à bénéficier d’une bibliothèque dont le fonds est certes ancien, mais que nous nous attachons à renouveler progressivement à la faveur de différents projets (livres-audio cette année par exemple) ; mais surtout qui est entièrement numérisé et étiqueté ; tous les livres disposent d’une côte pour le classement et d’un code-barre pour l’emprunt ; un poste informatique dédié, avec lecteur de code-barre, facilite les emprunts et leurs suivis. Une recherche thématique, par genre, par mot-clé, etc. peut facilement être effectuée par les enseignant·es et les élèves eux-mêmes. Mais cet aspect numérique n’a d’intérêt qu’avec du personnel compétent pour faire fonctionner la bibliothèque ! Depuis deux ans, une maman volontaire, qui a les compétences numériques et littéraires requises, consacre chaque semaine du temps avec les élèves et à la gestion de la bibliothèque : Mme El Gaabouby, que nous remercions de nouveau pour son implication. Toutefois, le bénévolat a ses limites, surtout quand il demande des compétences et qu’il y a peu de personnes qui peuvent s’y consacrer. Un personnel communal permettrait de rendre pérenne un tel projet ; trois demi-journées par semaine conviendraient. Cela permettrait d’afficher un projet ambitieux autour de la lecture, qui est d’ailleurs une grande cause nationale cette année.

L’architecture de la nouvelle école, la qualité des extérieurs pourraient également contribuer à l’attractivité ; des cours végétalisées, disposant d’un jardin, de structures de jeux, permettraient également de la renforcer.

Des équipements tels qu’une salle de musique, une salle d’arts visuels peuvent être envisagés ; une garderie avant et après l’école ; un budget spécifique « classe de découverte » pour ce qui sera la seule école en REP, et dont les enfants ont peu l’occasion de réaliser des sorties éducatives avec leurs parents ; du personnel communal pour aider à encadrer l’EPS.

Enfin l’équipe enseignante propose un accueil des parents qui pourraient constater le calme et le bon déroulement pédagogique des journées de classe, avec des enfants comme les autres, qui apprennent les mêmes choses qu’ailleurs !

Certaines enseignantes et mamans d’élèves s’inquiètent de l’effectif très élevé, 400 élèves, de la nécessaire différenciation des entrées, de la circulation, des lieux de récréation.

Un autre sujet d’inquiétude apparait : de nombreuses familles seront relogées dans d’autres quartiers, cela concernerait 70 enfants : leur départ risquerait de se traduire par des fermetures de classes et des départs d’enseignants et d’enseignantes… et au moment du redécoupage de la carte scolaire, des créations de classes et de postes : autrement dit, une déstructuration des équipes enseignantes alors même que la stabilité des équipes pédagogiques est essentielle pour assurer une transition sereine vers une nouvelle structure scolaire, et bien sûr, comme cela a été souligné par de nombreuses études, essentielle pour la qualité de l’enseignement en REP. Le conseil d’école s’adressera à la DSDEN pour savoir comment cette importante problématique sera prise en compte.

mardi 23 novembre 2021 - ele-auxerre-courbet-89

Compte-rendu de la réunion du conseil d’école du 22 novembre 2021

Membres du conseil d’école

Sont présent·e·s M. Mirkovic, directeur de l’école ; Mmes Belaubre, Bolis (remplaçant M. Dechaume jusqu’aux vacances de Noël), Farama, Keller, Masse, Musij et Taupiac, enseignantes et M. Grudzien, enseignant ; Mme Salomon, coordonnatrice du dispositif ULIS ; Mme André, enseignante spécialisée du RASED ; Mmes Bounoi-Haddou, El Gaabouby, Makhloufi, représentantes de parents d’élèves ; MM. Marmagne et Ouzmerkou, élus de la ville d’Auxerre ; Mme Adrifi, responsable du centre de loisirs du quartier Sainte-Geneviève. Sont excusées Mme Roumieux, inspectrice de l’Éducation nationale, et Mme Chahboun, représentante de parents d’élèves. Sont absentes Mmes Ben Khaya, El Idrissi, Touzard, représentantes de parents d’élèves.

Renouvèlement des membres du Conseil d’école

M. Mirkovic remercie les mamans qui se sont une fois de plus portées volontaires pour être représentantes.

Vote du règlement intérieur de l’école

Le règlement intérieur est reconduit et adopté à l’unanimité. Il est disponible sur le site de l’école élémentaire Courbet (ou via ce lien direct) et peut être imprimé sur demande.

EILE (enseignements internationaux de langues étrangères, ex ELCO) de langues arabe et turque

Du fait de l’impossibilité, imposée par le protocole sanitaire, de mélanger les niveaux, les cours d’arabe ont lieu de façon dédoublée une semaine sur deux. Peu d’enfants assistent par ailleurs au cours de turc puisqu’il était essentiellement composé d’enfants venant d’autres écoles.

Les crédits d’investissement (tables et chaises, tableaux…)

Rappel de la demande formulée lors des précédentes réunions :

L’équipe éducative souhaiterait que l’équipement de base (tables, chaises et tableaux) ne soit pas pris en compte dans ces crédits d’investissement ; quitte à ce qu’ils soient effectivement amputés du montant nécessaire à l’équipement correct de toutes les écoles. Ceci afin de permettre aux écoles ne disposant pas de l’équipement minimum (une table et une chaise pour chaque enfant, à sa hauteur !) de ne pas utiliser la totalité de ces crédits pour ces achats, quand d’autres écoles déjà équipées en tables et chaises peuvent investir dans le matériel audiovisuel/TICE par exemple. Chaque année, une fois chaque école équipée de matériel de base, les crédits restants seraient répartis entre les écoles. L’école souhaite que le montant soit également connu à l’avance, comme pour les crédits de fonctionnement et les crédits classes de découverte.

M. Marmagne nous informe que le sujet est en discussion.

Végétalisation de la cour de l’école

Refusée, toutefois M. Marmagne nous apprend qu’il a appuyé cette demande qui correspond aux objectifs fixés par la Municipalité. Il s’agit en fait d’un projet sur le long terme qui concernerait toutes les cours d’école, et le calendrier n’est pas encore établi.

Projet de construction d’une nouvelle cité scolaire

En remplacement des quatre écoles du quartier, à l’emplacement du Phare, de la dalle et de deux tours qui seront détruites, dans le cadre d’un projet bénéficiant du soutien financier de l’ANRU (agence nationale pour la rénovation urbaine) qui inclut la réhabilitation/démolition/construction de logements.

L’équipe enseignante n’est pas défavorable à un tel projet, mais souhaiterait être associée à sa conception : une grosse structure dans un quartier sensible peut en effet générer diverses difficultés ; de nombreux points méritent d’être bien réfléchis : récréations, circulation dans l’école de tout-petits et grands enfants, toilettes… Il apparaît indispensable de tenir compte de l’expérience de l’équipe enseignante. M. Marmagne affirme que c’est bien ainsi qu’est envisagée l’élaboration du projet, dont les lignes ne sont pas encore précisément définies.

Par ailleurs, on peut lire dans « Auxerrois Magazine » n°30 qu’outre la réhabilitation de 475 logements, 465 seront détruits et 186 reconstruits. De nombreux logements seraient donc amenés à disparaître du quartier. M. Ouzmerkou nous apprend que les familles seraient relogées dans d’autres quartiers dans le cadre d’un désenclavement de Sainte-Geneviève. Ceci reste également à préciser dans les mois à venir.

Travaux à l’école : huisseries, stores et chauffage

Le remplacement des huisseries dans la classe de Mme Masse et dans la bibliothèque est très apprécié ; il s’agit de fenêtres coulissantes sans danger pour les enfants, qui isolent du froid et du bruit.

La dangerosité des fenêtres est la même dans les autres salles (fenêtres à bascule très lourdes qui ont plus de 50 ans) et il est donc important que toutes puissent être changées.

M. Marmagne nous apprend que la demande a bien été faite ; les arbitrages budgétaires seront rendus au mois de décembre.

De nombreux stores vieillissants doivent également être changés (un store a même été supprimé dans la classe de Mme Masse). C’est indispensable pour se protéger du soleil.

Enfin, il fait régulièrement froid dans les classes, alors même que la fuite d’eau importante a été réparée : 16° constatés certains matins, notamment le lundi matin. Des radiateurs électriques sont progressivement installés par les enseignants, ce qui n’est évidemment pas économique. Lors de sa dernière visite, l’entreprise responsable a constaté 19°… et a baissé les thermostats en prétendant qu’il faisait assez chaud. Dès que nous ouvrons les fenêtres, les enfants se plaignent du froid et l’aération n’est plus suffisante alors même que l’épidémie de COVID connaît un rebond dans l’Yonne.

La bibliothèque municipale du quartier : ouverture, horaires, accueil des classes

Quid du maintien de l’ouverture de la bibliothèque du quartier ? On peut lire dans la Presse, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle bibliothèque à Saint-Siméon, que la bibliothèque Sainte-Geneviève rouvrirait ses portes à partir de janvier. Mais selon quels horaires et quelles modalités ? Les enfants du quartier ont besoin de culture et d’un accès large aux livres ! L’ouverture au public est donc très importante, et les classes ont besoin d’y aller plus de trois fois par an.

M. Marmagne nous apprend que l’ouverture au mois de janvier est bien confirmée. Il souhaiterait connaître les besoins des classes pour la périodicité des visites : une visite par période au minimum (5 dans l’année) comme cela se faisait il y a quelques années.

Fonctionnement de la bibliothèque de l’école

La bibliothèque de l’école est entièrement numérisée (chaque livre a un code-barre et une côte) et la recherche et les prêts sont gérés par logiciel, un fonctionnement analogue à celle des bibliothèques municipales, avec toutefois un fonds bien moins important d’environ 5000 livres (parfois très) vieillissants. Mais tout cela ne fonctionne qu’avec des êtres humains ! Pour la deuxième année, c’est possible grâce à Mme El Gaabouby, qui donne de son temps, deux matinées par semaine, et reçoit à la bibliothèque l’ensemble des élèves de l’école, pour le prêt de livres et même une lecture offerte par l’adulte ! Ce bénévolat est une aide précieuse et l’ensemble de l’équipe enseignante tient à la remercier chaleureusement au nom de tous les enfants ! Il serait très positif qu’un tel bénévolat puisse correspondre à un emploi rémunéré dans des quartiers comme le nôtre, surtout quand la bibliothèque est très investie par l’équipe enseignante.

La Réussite éducative : coup de pouce clé et cercle de lecture

Le coup de pouce clé a repris : une animatrice en charge de 5 enfants de CP après la classe, leur permet de parler, échanger, d’écouter une histoire lue, de réaliser une partie des devoirs ; bref d’offrir des moments de langage et de lecture précieux.

En revanche, le « cercle de lecture » à destination des élèves de CE2 n’a pas encore repris, faute d’animatrice ou d’animateur.

Par ailleurs, M. Marmagne nous apprend qu’un deuxième atelier « Coup de pouce clé » serait envisageable mais que certaines écoles n’en ont pas besoin. Ce n’est pas le cas à l’école Courbet où nous devons sélectionner entre de nombreux « candidats » possibles ; il y aurait suffisamment d’enfants pour organiser un deuxième atelier. Deux AESH de l’école pourraient être intéressées. M. Marmagne les invite à candidater (ouverture d’un deuxième Coup de pouce clé et pourvoi du poste pour le Cercle de lecture).

Point sur la coopérative scolaire

Comme chaque année, la participation oscille entre 2/3 et 3/4 de cotisations volontaires. En conseil des maitres·ss·es, l’équipe enseignante propose pour l’an prochain de donner un document à chaque parent exposant brièvement les actions de la coopérative ; il faudra obligatoirement le rendre à l’école en indiquant si l’on souhaite cotiser ou non, et en laissant la possibilité d’une participation d’un montant libre (une indication sera toujours donnée en début d’année pour aiguiller les parents qui se demandent combien donner). Ceci afin de favoriser la participation de toutes et tous.

Point sur les évaluations nationales CP et CE1, et plus généralement sur le niveau scolaire à l’école Courbet

Ces évaluations ont lieu en début d’année pour les CP et CE1, et en milieu d’année pour les CE1 seulement. M. Grudzien remarque que l’on n’a ainsi pas de retour sur les actions menées au long du CE1. Il informe le Conseil que les résultats aux évaluations nationales sont globalement plus faibles que la moyenne. Toutefois l’écart se réduit en début de CE1, notamment en français. Certains items sont à analyser avec précaution (une compréhension de certaines phrases faible alors que la compréhension globale d’un texte peut être bonne). L’écart se réduit un peu moins en mathématiques et ce point fera l’objet d’un travail spécifique entre enseignantes et enseignants du cycle 2.

M. Mirkovic informe le conseil que l’analyse des résultats de CP entre septembre et janvier montre une progression plus forte à l’école Courbet que la progression moyenne des autres écoles de France, y compris que la moyenne des autres écoles en REP bénéficiant également de CP dédoublés.

Comment favoriser la réussite scolaire ?

Le sujet précédent nous amène tout naturellement à nous interroger sur la façon de réussir sa scolarité. Comment favoriser la réussite scolaire en général et en réseau d’éducation prioritaire en particulier ? C’est un sujet qui est souvent abordé entre les enseignantes et les enseignants, mais rarement avec les parents, et il nous paraît important d’impliquer toutes et tous !

L’équipe éducative souhaiterait partager cette réflexion avec les représentantes de parents d’élèves qui sont souvent les plus impliquées dans la scolarité de leur enfant ; dont les enfants sont souvent en réussite à l’école.

Tout d’abord, si l’on regarde du côté de ce que nous disent les scientifiques et notamment les sociologues, on remarque que la réussite scolaire dépend très fortement de la profession et du niveau d’études des parents. Mme Haddou conteste ! Mais il s’agit de statistiques, ce n’est heureusement pas systématique (c’est bien le sens de notre présence et de notre action dans le quartier !).En effet, des enfants dont les parents n’ont pas fait d’études réussissent parfois très bien leurs propres études.

Comment favoriser cette réussite à l’école en impliquant enfants et parents ? Des actions ont déjà lieu : les parents viennent assister à la classe de leur enfant leur première année, en CP. Les maitresses soulignent l’importance de ce lien, la possibilité pour les parents de mieux aider leur enfant à la maison en voyant la façon dont les apprentissages se font en classe. Des ateliers ont lieu avec Valérie Skirka et des parents d’élèves, au sein de l’école, pour familiariser au système scolaire français des parents qui ne l’ont pas connu plus jeunes ; dans ce même cadre des parents de cet atelier viendront prochainement assister à la classe (tous niveaux). Un travail sera également effectué cette année, mené par M. Foissy, coordinateur du réseau d’éducation prioritaire, sur l’utilisation des écrans par les enfants. Un questionnaire anonyme est actuellement passé dans les écoles du quartier et des actions auront lieu en classe, avec l’intervention d’associations. La réussite éducative et les clubs Coup de pouce permettent également de favoriser l’oral et la lecture. Mme Adrifi rappelle qu’un traducteur peut être mis à disposition (par téléphone toutefois) pour les échanges avec les familles. M. Ouzmerkou offre ses services pour la langue arabe.

Mme Makhloufi souligne l’importance des jeux de société réalisés avec les enfants pour favoriser la prise de parole, les échanges, l’initiative. Elle souligne qu’il suffirait sans doute que certains parents puissent participer à certains jeux avec les enfants pour pouvoir le faire à la maison. L’équipe enseignante a eu cette même idée ! Des ateliers pourraient être organisées ponctuellement dans certaines classes, en impliquant parents et enfants, autour de jeux de société ; Mme Adrifi informe le Conseil qu’elle peut mettre son expertise et celle de son équipe à la disposition d’un tel projet, par la venue d’animatrices sur le temps scolaire pour participer à ces ateliers.

Un projet est également en cours, qui prévoit l’enregistrement de lectures orales de livres réalisées par les enseignant·e·s et les enfants (après entrainement !) ; elles seraient disponibles lors de l’emprunt des livres via un « QR-code » qui permettrait d’accéder en ligne à ces lectures. Toutefois rien ne remplace la lecture directe par l’adulte ! Ici encore la venue de parents en classe pour participer ou assister à des ateliers de lecture permettrait sans doute d’« importer » ces pratiques à domicile.

La participation à des sorties culturelles et sportives est également importante pour favoriser l’activité physique, partie intégrante d’un bon développement, développer la curiosité et multiplier les occasions de parler et d’échanger. Mme Makhloufi remarque que de nombreuses sorties sont proposées à Auxerre mais que certaines familles ne s’y rendent pas par manque d’information. De fait, l’équipe enseignante remarque lors des sorties scolaires que de nombreux enfants ne sont pas habitués à simplement marcher par exemple. M. Ouzmerkou s’inquiète de la diffusion de l’information ; les flyers proposés par la Ville sont bien affichés devant l’école. Toutefois, dans ce domaine encore, l’information ne suffit pas et certaines familles ont besoin d’être accompagnées un premier temps pour ensuite prendre l’initiative d’une participation aux différents événements proposés. Mme Adrifi rappelle que c’est bien le sens de l’action menée par le centre de loisirs, qui propose de telles sorties impliquant enfants et parents. Elles ont malheureusement été suspendues du fait du contexte sanitaire.

La problématique reste ouverte à la réflexion de toutes et tous (enseignant·e·s, représentantes de parents…) et nous pourrons continuer à échanger sur ce sujet lors des prochaines réunions du Conseil d’école.

Le harcèlement : comment le reconnaitre ? Comment le combattre ?

Il s’agit d’un sujet d’actualité, mais il est important de l’évoquer régulièrement, car le harcèlement provoque de profonds mal-être et conduit certains jusqu’au suicide. Les phénomènes de harcèlement apparaissent essentiellement à l’adolescence, mais parfois à l’école élémentaire voire maternelle ! Comment bien les identifier ?

Selon le site du ministère de l’Éducation nationale, les 3 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire sont :

  • La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.

  • La répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.

  • L’isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre.

Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que :

  • L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux)

  • Le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée

  • Un handicap (physique, psychique ou mental)

  • Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement)

  • L’appartenance à un groupe social ou culturel particulier

  • Des centres d’intérêt différents

Une campagne nationale « Non au harcèlement » est lancée en 2021-2022, la thématique cette année est notamment axée sur les réseaux sociaux, dont les dangers sont rappelés lors de la réunion : les enfants accèdent à l’ensemble des réseaux et d’internet, le plus souvent sans contrôle parental, via un smartphone qu’ils possèdent de plus en plus jeunes.

Le revers de la médiatisation du harcèlement est malheureusement une utilisation maintenant très abusive du terme.

Depuis deux ans, la plupart des cas de « harcèlements » rapportés par les parents à l’équipe enseignante étaient de « simples » conflits entre enfants, ponctuels. Il faut évidemment les traiter ! La parole de l’enfant (et celle des parents !) est toujours accueillie à l’école Courbet et les conflits ne sont jamais dénigrés. Il est toutefois important que le « harcèlement » ne devienne pas un mot galvaudé et que les situations soient bien identifiées.

M. Ouzmerkou rappelle la disponibilité de M. Maillard, ancien policier et référent pour ces questions et qui peut intervenir dans les établissements. Mme Salomon souligne l’importance de rappeler l’aspect pénal du harcèlement. Un débat a lieu pour savoir si cette intervention est pertinente dès l’école primaire ; dans tous les cas il paraît souhaitable de favoriser l’empathie et la prise de parole en sensibilisant les enfants chaque année à ce phénomène, et en continuant à se montrer vigilants et à échanger entre parents et équipe enseignante.

COVID – Tests salivaires

Certains parents demandent au directeur quand auront lieu les tests salivaires (une autorisation parentale a été remplie). Nous n’avons pas d’information à ce jour.

Le nombre de classes fermées augmente en France et le COVID progresse dans l’Yonne. En cas de fermeture de classe (en général une semaine), il sera indiqué sur le site internet de l’école Courbet le jour et l’horaire pour venir récupérer à l’école le travail à réaliser.